On doit au duc d’Alsace Adalbert, frère de sainte Odile, décédé en 722, la fondation du monastère Saint-Étienne. Les reliques de sainte Attale, fille d’Adalbert et première abbesse du lieu, attiraient tant de pèlerins que leurs dons permirent de reconstruire l’église durant le dernier quart du 12e siècle. Déjà très endommagée au cours du 19e siècle alors qu’elle servait de salle de spectacle, l’église romane fut victime des bombardements aériens de 1944. Seuls subsistent le transept et le chevet à trois absides voûtées en cul de four. Un beau linteau roman représentant deux dragons affrontés est visible dans le croisillon sud. La nef est moderne (1961).